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Jour 1 - le 05 mai 2007
Arrivée à l'aéroport de Louxor. Après les formalités auprès de la douane, me voici enfin sur le sol Egyptien. La chaleur est déjà étouffante et pourtant il fait nuit... Accueil par Hamed qui nous explique qu'il sera notre guide, nous donne des conseils à faire ou ne pas faire durant notre séjour. Nous arrivons au bâteau. Il se trouve juste devant le temple de Louxor que nous n'aurons malheureusement pas le temps de visiter... Je ne peux m'empêcher d'aller prendre l'air et d'aller regarder le temple et la vie des habitants..... Je me ferai sans cesse appeler par les taxis et les calèches, qui aurant l'espoir de gagner quelques Euros. Je rejoints au bout d'une bonne heure le bâteau je m'endors épuisé dans ma cabine.
Après quelques minutes, nous reprenous la route pour la vallée des Reines. Il y a des contrôles de police partout sur la route suite aux attentats de 1997. Aujourd'hui nommée Bibân el-Harim (les " Portes des Reines "), la Vallée des Reines est un vallon désertique, qui servit de lieu de sépulture pour des princes, princesses et certains hauts fonctionnaires proches de la Cour au Nouvel Empire. Située à l'extrême sud de la nécropole thébaine, à un kilomètre et demi au nord de la Vallée des Rois, la Vallée des Reines était baptisée Ta Set Neferou (la " Place des Beautés ") à l'époque pharaonique.
Cette vallée était donc la nécropole attitrée des Grandes Epouses Royales de la XIXe et de la XXe dynastie à l'époque des Ramessides. La structure, la taille et la disposition des salles de ces tombes hypogées, rappellent plus les tombeaux privés des Nobles, plutôt que les grandes sépultures pharaoniques de la Vallée des Rois. Bien que traitant des mêmes thèmes religieux, les fresques qui décorent les sépultures de la Vallée des Reines sont en général moins solennelles que celles retrouvées dans les tombes de la Vallée des Rois. Elle compte 80 tombes dont la plus remarquable est sans conteste celle de Néfertari (épouse de Ramsès II) qui fut découverte en 1904 par Schiaparelli. Les décorations y sont d'une exceptionnelle qualité. Malheureusement, un certain nombre de tombeaux nous sont parvenus inachevés ou gravement endommagés par des profanateurs, certains furent même transformés en étables !
La tombe de Titi, la tombe numéro 52 est celle d'une reine de Ramsès III. La visite d'une tombe se fait en quelques minutes, car même si nous sommes arrivés les premiers sur le site, d'autres groupes de touristes attendent déjà. Les couleurs à certains endroits, sur les mûrs, sont vraiment très bien conservées.
Nous partons vers la Vallée des Rois, il est très tôt, mais déjà la chaleur se fait ressentir.
La Vallée des Rois, qui compte aujourd'hui 62 tombes découvertes, était surnommée jadis les Portes des Rois ou encore le Lieu de Vérité. Datant du Nouvel Empire, entre la XVIIIème et XXème dynastie, la plupart d'entre elles ne sont pas accessibles au public. La situation isolée de la vallée devait permettre de voir venir de loin des pillards. Le tombeau le plus ancien découvert appartient à Thoutmosis Ier. Sur les 62 tombes recensées à ce jour, 25 sont des sépultures royales dont la dernière en 1922 pour Toutankhamon.. Les autres renferment les dépouilles de hauts dignitaires ou n'ont pu être encore identifiées.
Elles furent malheureusement toutes pillées ou visitées, parfois même du temps des pharaons.Il existe d'ailleurs des écrits sur des procès sous le règne de Ramsés II ...On retrouva ainsi la plupart des momies cachées dans un "trou" près du temple d'Hatchepsout. Il semble que les prêtres les aient déplacées ici lors des troubles de la 3ème période intermédiaire ( 1000 - 600 av JC). L'accès au site se fait par un petit train qui amène les touristes depuis le parking.
Un billet donne droit à 3 tombes au choix, sauf celle de Toutankhamon.
Bien que ce soit la plus connue, ce n'est pas la plus belle. Tous les trésors sont bien sûr au musée du Caire . Seule la momie est présente dans le sarcophage en granit . Cepedandant, il est interdit de prendre des photos dans les tombeaux et interdiction formelle d'entrer avec un camescope sur le site.
L'après midi, visite du complexe religieux de Karnak.
Un peu d'histoire. Le complexe religieux de Karnak —abusivement appelé temple de Karnak ou tout simplement Karnak— comprend un vaste ensemble de ruines de temples, chapelles, pylônes, et d’autres bâtiments situés au nord de Thèbes.
Le complexe de Karnak, reconstruit et développé pendant plus de 2 000 ans par les pharaons successifs, de Sésostris Ier au Moyen Empire à l'époque ptolémaïque, s’étend sur plus de deux km², et est composé de trois enceintes. Il est le plus grand complexe religieux de toute l’Antiquité. Mais la plupart des constructions qu'on peut voir ont été
réalisées entre le règne de Thoutmosis 1er et celui de Ramsès II, soit
durant trois siècles environ Temple le plus important de la XVIII° dynastie, il était consacré à la triade thébaineavec à sa tête le dieu Amon-Rê. Le complexe était relié au temple de Louxor par une allée de sphinx de près de trois kilomètres de long. Site touristique, il est classé au patrimoine monidale de l'UNESCO depuis 1979. Seule l'enceinte d'Amon peut être visitée. Le site fait l’objet de fouilles conduites dès le XIXe siècle par des Français, organisés depuis 1967 au sein du Centre franco-égyption d'étude des temples de Karnak. Les découvertes continuent à être nombreuses.
La tribune du débarcadère se prolonge par un dromos (chemin en grec), allée processionnelle bordée sur chacun
de ses côtés par 20 sphinx criocéphales (lions couchés à tête de bélier) protégeant l'entrée du temple. Ces gardiens, représentés sous l'une des formes d'Amon,
portent les noms de Ramsès II et de Pinedjem, mais datent probablement
d'Aménophis III. Ils abritent entre leurs pattes, une
petite statue de Ramsès II
tenant le signe "ankh", symbole de la vie.
portant à l'origine les noms de Thoutmosis IV et d'Amenhotep III, que Ramsès II remplaça par le sien.
Cette allée fut construite sous les Ramessides et, avant de mener au pylône I (dynastie XXX), elle aboutissait directement au pylône II qui fut édifié par Horemheb (dynastie XVIII) et formait alors la façade du temple.
Passé le Dromos, on accède au premier pylône qui est le plus imposant des monuments jamais bâtis à Karnak. Long de 113 m, large de 15 et haut de 40. Il est resté inachevé et ne porte aucune décoration sur ses parois qui n'ont jamais été ravalées. Il fut construit tardivement par les Pharaons de la XXXe dynastie (Nectanebo Ier IVème siècle av. J.-C.) et reste inachevé sous les Ptolémées. Sur sa face orientale, on peut voir l’emplacement de huit cannelures qui servaient à fixer les mâts à oriflammes aux couleurs des dieux de Karnak.
La Grande cour est ici la plus vaste des cours de tous les Temples égyptiens avec plus de 8000 m2 de surface (103 m x 84 m) ; elle date de la XXIIème dynastie.
De chaque côté de cette cour, Chechonq Ier fit également bâtir une colonnade, formant deux portiques latéraux ('Bubastides"). Chacun d'eux est orné, à ses pieds, d'une série de sphinx, que Ramsès II avait commandés pour border l’accès à la Grande Salle Hypostyle.
A droite de l’entrée, sur la face intérieure du pylône I, des parties de l’échafaudage de brique crue ayant servi à la construction du Ier pylône sont encore visibles.
Le centre de la cour est occupé par les vestiges du kiosque de Taharqa. La colonne de Taharqa de 21 mètres de hauteur est le dernier vestige du kiosque qui comptait 10 piliers papyriformes fasciculés reliés entre eux par des architraves de pierre qui supportaient un simple plancher de bois, gigantesque colonne en forme de papyrus ouvert Cette ancienne salle hypostyle avait été construite par Taharqa, un pharaon nubien de la dynastie dite « éthiopienne » (XXVème dynastie ux alentours de 680 av.J.-C).
Sur la gauche de cette cour, se dresse le temple de Seti II. Ce temple a l’originalité de se présenter sous la forme de trois chapelles servant de reposoir aux barques de la triade thébaine Amon, Mout et Khonsou. Il ne nous reste pas grand chose de l’activité constructrice de Seti II, seule cette chapelle ainsi que sa tombe dans la nécropole occidentale sont parvenues jusqu’à nous.
Dans le coin droit, partiellement englobé dans la cour se trouve le Temple d'Amon-Rê de Ramsès III (1186-1154 av. J.-C.) : le pylône se dresse dans la grande cour. Huit piliers osiriaques sur chaque côté entourent la cour du Temple destiné aux barques sacrées.
En quittant cette cour, on remarque près de l'entrée du deuxième pylône deux statues colossales de Ramsès II en granit rose. Thoutmosis III fit ériger le colosse le plus au sud et il fut usurpé par Ramsès II.
La construction du pylône II avec sa porte de 30 mètres de haut a été entreprise par Horemheb (1327-1295 – XVIIIe dynastie), mais achevée par les Ramessides. Ce pylône, long de 98 m et large de 14 à sa base, est très ruiné. Il contient de nombreux réemplois de monuments d'Akhenaton, que l'on peut apercevoir par des ouvertures qui ont été pratiquées sur la face ouest du môle sud. A l’époque de Ramsès I, quand débutent les grands travaux de l’ère ramesside, ce pylône figurait l’entrée principale du temple.
Le plafond (aujourd'hui disparu) était soutenu par 134 colonnes appareillées aux chapiteaux papyriformes, ouverts ou fermés, qui donnent à l'ensemble l'aspect d'une véritable forêt de pierres historiées. Les colonnes sont parfaitement alignées dans une immense salle de 103 mètres de long sur 53 mètres de large.
La nef centrale est formée de 12 colonnes. Les deux rangées axiales sont chacune composées de six colonnes de 23 m de haut et une circonférence de 10 mètres et offrent un chapiteau à papyrus ouvert. Elles sont l’œuvre d’Amenhotep III.
Dans l'antiquité cette colonnade était la seule partie de la salle à se trouver dans la lumière du soleil grâce à l'aménagement de claustras. Cette forêt de colonnes colorées symbolisaient aux yeux des Anciens un marécage de papyrus rappelant les rives du Nil inondées par la crue du fleuve. Et de fait, chaque année en effet, les eaux envahissaient les soubassements de la salle.
De chaque côté, sept rangées de colonnes plus petites, 16 m, à papyrus fermé, occupent le reste de l’espace, chaque rangée comprenant neuf colonnes exceptées celles qui jouxtent la colonne centrale qui n’en comportent que sept.
.Hautes d'environ 15 mètres, elles se trouvaient dans l'obscurité à l'époque antique. Ces 122 colonnes ainsi que la décoration des murs intérieurs et extérieurs ont été réalisées sous le règne de Séthi I . Ce fut son fils, Ramsès II qui mena les travaux à leur terme et paracheva la décoration
Il a été édifié par Thoutmosis III. Le VIIe pylône est bâti en grès alors que sa porte est en granit rose. Sur les faces sud du pylône, le roi est représenté en train de massacrer ses ennemis (le roi représenté en taille héroïque abat une massue sur un groupe de prisonniers qu'il tient le plus souvent par les cheveux) : des Nubiens sur le môle est et des Asiatiques sur le môle ouest. Devant le pylône, quatre colosses en granit rose dans l'attitude de la marche apparente encadrent sa porte. Ces derniers sont de type osiriaque et représentent le roi debout croisant les bras et vêtu d'un linceul.
A l'est, s'étend le lac sacré dans lequel les prêtres se purifiaient avant d'effectuer leur rituel dans le temple. Au nord, un énorme scarabée en pierre est dû à Aménophis III. La légende raconte que si vous tournez une fois autour de la bête, vous aurez de la chance, trois fois et vous vous marierez, sept fois et vous serez susceptible d'avoir un enfant.
Relié au Temple d'Amon par une allée de Sphinx, le domaine de Mout, épouse d'Amon, a été bâti par Aménophis III. Il abrite des vestiges d'un temple dédié à Mout. 700 statues de la déesse Sekhmet décoraient autrefois les lieux et recevaient, pour deux d'entre elles, des offrandes matin et soir.
Nous reprenons le bâteau et des paysages de cultures et de désert, de culture agraire s'offrent à nos yeux.
C'est alors qu'intervient la grosse attraction d'Esna : les vendeurs en barque.
Le principe est assez surréaliste : la technique consiste à lancer la marchandise dans un sac plastique et d'entamer la négociation !! Nous attendrons des heures avant de pouvoir passer l'écluse. Deux bâteaux dans un sens toutes les demies-heures...
Au petit matin, je m'aperçois que nous avons franchi l'écluse. Je n'ai rien entendu. Epuisé par des journées chargées en émotions, en visites, j'ai dormi comme un loir. Nous prenons une calèche qui nous emmène au temple.
e III en 237 avant Jésus-Christ pour s'achever presque deux siècles plus tard sous Bérénice IV, en 57 avant Jésus-Christ.
Ce temple construit dans un style archaïque à l'époque ptolémaïque est un pastiche des temples anciens, remarquablement conservé en raison de son enfouissement sous le sable. Construit en lieu et place d'un lieu de culte, l'édifice respecte parfaitement les principes architecturaux de la tradition pharaonique, qu'il s'agisse du plan, de l'échelle ou de l'ornementation. Le souci du détail a été poussé jusqu'à représenter les rois grecs en tenue égyptienne. La vocation cultuelle de ce lieu remonte à la préhistoire.
Les travaux de dégagement ont débuté au milieu du XIXème siècle. D'une longueur de 137 mètres et d'une largeur de 79 mètres pour une hauteur 36 mètres au niveau du pylône, le temple développe la deuxième plus grande superficie des édifices de l'ancienne Egypte après celui de Karnak.
1) Pylone de Ptolémée XIII
2) Cour de Ptolémée X
3) Façade du pronaos
4) Pronaos
5) Seconde salle hypostyle
6) Chambre des offrandes
7) Vestibule
8) Sanctuaire
9) Nilomètre.
1) Bien plus élevé que le temple lui même se dresse à l'entrée le pylone de Ptolémée XIII d'une hauteur de 36 m. Les deux trapézoïdes décorés de bas reliefs sont reliés par l'architrave de la porte.
On aperçoit les quatre décochements qui permettaient de planter les mats en bois de cèdre sur lesquels flottaient des bannières.
L'un des côtés de la grande enceinte du temple, décorée à l'extérieur de grands bas-reliefs, s'appuie sur ce pylône.
2) En partant de l'entrée, on pénètre d'abord dans la cour de Ptolémée X Alexandre, bordée de colonnes sur trois côtés; puis on passe le grand parallélépipède transversal du pronaos de Ptolémée VIII Évergète II, pour arriver à l'espace rectangulaire où se trouve le cœur du temple, œuvre de Ptolémée IV Philopator.
Cette énumération de rois de la période hellénistique indique le temps qu'il a fallu pour construire ce monument, commencé par le sanctuaire et poursuivi vers l'avant, suivant la coutume égyptienne.
On pénétre dans la cour principale. C'est ici qu'arrivait la barque d'Hathor.
Les dates du début et de la fin des travaux, recueillies sur les inscriptions, correspondent respectivement à 237 et 57 avant J.-C.
Après ce pylône et la cour, on se trouve devant la façade du pronaos, dont les six colonnes sont réunies par des murs jusqu'à mi-hauteur.
A gauche de l'entrée, on peut voir la célèbre sculpture représentant Horus à tête de faucon coiffé de la double couronne.
L'intérieur du pronaos est une majestueuse salle hypostyle à douze colonnes disposées sur deux rangées.
Après le pronaos, une seconde salle hypostyle plus petite, à douze colonnes également, mais disposées sur trois rangées, puis deux vestibules, dont le premier est la chambre des offrandes, et, enfin, le sanctuaire qui conserve le naos monolithe de granit gris de Nectanebo II, haut de quatre mètres. A mesure qu'on avance, on pénètre dans des espaces de plus en plus restreints et on passe par des effets de lumière qui vont en s'atténuant, du soleil éblouissant à l'obscurité la plus complète (à part quelques néons).
Autour du sanctuaire, un couloir donne accès à dix chambres rituelles dont chacune porte un nom; il y a par exemple: la « chambre des étoffes», « la tombe », « le berceau ».
Ce naos appartenait au temple qui s'élevait (sur le même: emplacement) avant la reconstruction de l'époque' ptolémaïque. Il en contenait un autre en bois, où était enfermée la statue du dieu.
Sur la rive droite du Nil à 45 km d'Assouan, les ruines du temple de Kom-Ombo constituent l'un des lieux les plus pittoresques de l'ancienne Égypte. Comme à Edfou, on y trouve un temple ptolémaïque qui a remplacé un temple plus ancien, construit par Thoutmosis III. Le premier roi de l'époque hellénistique dont on lit le nom sur le monument est Ptolémée VI Philométor, et le dernier, Ptolémée XII Aulète, mais le temple a été agrandi et enrichi jusqu'à l'époque romaine. En fait le temple de Kom Ombo est constitué de deux temples accolés : celui de gauche en entrant est dédié à Haroéris (Horus le grand) dieu solaire guerrier, celui de droite à Sobek, le dieu de la fertilité.
Ce temple fut reconstruit et réadapté par les Ptolémées, entouré par un mur d' enceinte, avec deux portails qui s'ouvrent sur le Nil tout proche.
Son plan ressemble un peu à celui du temple d'Edfou. En partant de l'entrée, on trouve une cour avec une colonnade sur trois côtés; la façade du pronaos; le pronaos ou salle hypostyle à dix colonnes;
1) Cour intérieure
2) Façade de la 1ere salle hypostyle.
3) Deuxième salle hypostyle
4) Vestibules
5) Sanctuaire de la triade d'Horus
6) Sanctuaire de la triade de Sobek
Une seconde salle hypostyle également à dix colonnes; trois vestibules successifs, et le sanctuaire. Le couloir qui contourne le sanctuaire et donne accès aux chapelles est parallèle à deux autres couloirs bien plus longs, délimités par les murs intérieurs et le mur extérieur.
La première était formée de Sobek à tête de crocodile, de sa mère Hathor et de Khonsou, qui apparaît ici comme le fils de Sobek. Cette triade peut être considérée comme la plus importante, puisque la partie sud du temple lui était consacrée. Or pour les Égyptiens, le sud, d'où descend le Nil, l'empor- tait sur le nord. L'autre triade comprenait Horus le Vieux à tête d'épervier (ou Horus le Grand ou Horus Majeur, en grec Haroeris) et deux dieux assistants dont les noms avaient été créés artificiellement par nécessité de symétrie liturgique. C'étaient Tasenetnofret ou la « sœur de bonté » et Panebtaoui, c'est-à-dire le seigneur des Deux Terres. Thoutmosis III avait dédié le temple précédent à la triade Horus Majeur, Sobek et Hathor, mais on sait que sous les Ptolémées la théologie était devenue plus abstraite. Les momies de crocodiles retrouvées dans la nécropole voisine confirment que le temple entretenait ces animaux sacrés de la déesse Sobek. |
Sur les murs, on peut découvrir un calendrier, permettant de comptabiliser les jours, les saisons et de connaître les moments des semences et des récoltes. |
La Nubie est une région qui s'étend du sud d'Assouan jusqu'au nord du Soudan.
l) pavillon de Nectanebo 1er 3) portiques romains, 5) 1er pylône de Ptolémée XIII 7) temple d'Isis 9) pavillon de Trajan. |
2) temple d'Arsennufi, 4) portiques romains, 6) « maison de la naissance », 8) arc romain, |
Le temple de Ramsès II, qui honorait les divinités Rê-Horakhty, Amon et Path et le pharaon déifié, ainsi que celui d'Hathor devait être englouti par les eaux du Nil lors de la mise en service du haut barrage sur le Nil. A l'initiative de l'Unesco, ils seront démontés à partir de 1965, et reconstruits à l'identique au sommet de l'éperon de la chaîne Lybique qui surplombe le fleuve à cet endroit.
Les ingénieurs français, allemands, italiens, suédois et égyptiens devront
- protéger les lieux des crues du Nil par une digue provisoire de plus de 350 mètres,
- décoiffer les temples, sans utiliser d'explosifs, des 310.000 tonnes de roches des collines qui les surplombaient,
- les découper en 1000 blocs de 10 à 30 tonnes qui seront stockés le temps nécessaire à la construction du nouvel emplacement,
- les reloger dans des superstructures en béton habillées de grès, 65 mètres plus haut, en respectant leurs orientations primitives et en masquant les cicatrices de la montagne.
Le budget des travaux, qui prendront fin en 1968, s'élèvera à 42 millions de dollars.
Un explorateur suisse du nom de John Lewis Burckhardt découvrira Abou Simbel, alors ensablé, en 1813. Le site archéologique sera peint par David Roberts, qui visitera les lieux 25 ans plus tard.
Grand temple rupestre de Ramses II
1) Statues colossales.
2) Première salle hypostyle.
3) Seconde salle hypostyle.
4) Sanctuaire (Naos).
La paroi rocheuse a été taillée à partir de l'extérieur en forme de pylône. Les quatre célèbres statues colossales de personnages assis, qui sont placées devant, et dont la hauteur atteint presque 20 mètres, sont sculptées directement dans la masse de la montagneles quatre statues de l'entrée et du sanctuaire représentent les grandes divinités des trois principaux centres d'Egypte : Ptah de Memphis, Amon-Rê de Thèbes et Rê-Harakhté d'Héliopolis, auxquels s'ajoute Ramsès II lui- même (le second en partant de la droite). Un séisme s'est produit du vivant de Ramsès II puis qu'on connaît le rapport d'un de ses fonctionnaires qui fait état des dégâts constatés, mais les tentatives de réparation du colosse sont restées infructueuses.
Il faut noter encore que la façade est couronnée d'une succession de babouins situé en dessus de la tablature et saluant le soleil levant qui, deux fois par an, laisse filtrer ses rayons à travers tout l'édifice, jusqu'à éclairer les quatre statues au fond du naos. (4)
Adossés aux huit piliers osiriaques de la première salle hypostyle (2) se trouvent les statues colossales de sept mètres de haut de pharaon coiffé de la couronne blanche côté sud ou du pschent orné de l'uraeus côté nord.
Pharaon a les bras croisés et tient dans ses mains le flagellum et le sceptre heka.
Chaque pilier est décoré de deux scènes différentes où Ramsès II ou son épouse Néfertari accomplissent des gestes rituels en l'honneur des très nombreuses divinités qui sont représentées.
Le grand temple, qui occupe la partie méridionale du site, est un spéos, c'est-à-dire un temple entièrement creusé dans la roche. Il mesure 33 mètres de hauteur sur 38 mètres de largeur. Sa profondeur est de 65 mètres.
Le plafond porte encore des traces de couleur.
Les quatre murs sont décorés de scènes relatant les hauts faits de Ramsès et tout particulièrement le « Poème de Pentaour » sur le mur nord où se déroule la célèbre bataille de Qadesh où Pharaon aurait obtenu la victoire sur les armées hittites en l'an 5 de son règne.
A l'intérieur, une salle avec une nef centrale tient lieu de seconde cour. On trouve, enfin, une salle hypostyle au fond de laquelle sont creusées trois chapelles. Celle du centre, la plus grande, contient quatre statues sculptées dans la roche vive. Cependant, prendre des photos est interdit... J'ai tenté d'en faire quelques unes de façon discrète mais sans résultat exceptionnel.
Les dimensions des différents locaux confirment le principe de la construction des temples: les espaces architecturaux se rétrécissent au fur et à mesure qu'on se déplace de l'entrée vers l'intérieur du sanctuaire.
Le temple d'Hathor, situé à une cinquantaine de mètres du temple de Ramsès II, est construit selon les principes architecturaux du grand temple, en adoptant des dimensions plus réduites. La façade est composée de six statues colossales sculptées à même la falaise. Deux d'entre elles représentent la femme de Ramsès II, Néfertari, divinisée,représentée sous les traits de Hathor, encadrées par quatre statues du roi.
Le petit temple d'Abou-Simbel ou temple de Hathor a également été construit par Ramsès et dédié à son épouse Néfertari.
Il mesure 12 mètres de haut sur 18 de large et dont le bandeau supérieur commémore la gloire de Pharaon: "Vive le dieu accompli qui réduit en poussière les Aounou (nubiens), le souverain de la haute et basse Egypte, aimé d'Amon, doué de vie à jamais"
Le temple comprend une salle hypostyle presque carrée est divisée en trois nefs par six piliers hathoriques. Les parois de la salle présente le roi et la reine en compagnie de diverses divinités et on retrouve le souverain sur le point de massacrer un ennemi.
La salle se prolonge par un vestibule et un petit sanctuaire où se trouve Hathor sous forme de vache, sortant de la paroi rocheuse pour protéger le roi.
Nous reprenons le bus pour l'aéroport et envol à destination du Caire. Le vol se fait un peu à la légère... Peu de contrôles, et je n'ose même pas parler des consignes de sécurité par les hôtesses d' air.. L'arrivée au Caire s'effectue sous un ciel complétement couvert et venteux... je suis un peu déçu. Nous serons escortés par la police jusqu'au restaurant pour le déjeuner.
L'après midi est libre au Souk. J'en profite pour visiter la mosquée El Hazar et me faire emmener par le gardien en haut du minaret... en échange de quelques pièces.
Jour 7 - Le 11 Mai
Départ vers le plateau de Guizeh, symbole de l'Egypte antique, avec ses trois pyramides.
Aux portes du Caire se dresse le centre de Giza (ou Giseh) avec les Pyramides de Chéops, Chéphren et Mykérinos, sans oublier le Grand Sphinx. Le plateau rocheux où s'élèvent les pyramides a été nivelé par les hommes. Il s'étend sur un kilomètre et demi le long de la Vallée et la domine d'une quarantaine de mètres. Nous arrivons en bus. Les voilà enfin. Impressionnantes ! Mon rêve se réalise enfin.
L'emplacement des monuments par rapport à la capitale Memphis, dont Gizeh est l'une des nécropoles, est déjà souligné par Diodore: « Elles (les pyra-mides) sont du côté qui regarde la Libye, à cent vingt stades de Memphis et à quarante-cinq du Nil. Leur taille et leur construction provoquent la stupeur et l'étonnement de ceux qui les contemplent. » L'émotion qu'on éprouve en les voyant aujourd'hui,n'est pas différente, « ...surtout dans un pays entièrement sablonneux où l'on n'aperçoit aucune trace de pierre taillée ni aucune levée de terre. On croirait que cette grande machine a été fabriquée par les dieux plutôt que par les hommes ».
Les trois pyramides ont une base carrée, dont les côtés sont orientés exactement suivant les parallè- les et les méridiens.
La pyramide de Khéops
La perfection, les Egyptiens l'atteignirent avec le monument que se fit élever le pharaon Khéops (v. 2538 - v. 2516 av.J-C.) et que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de grande pyramide de Gizeh. Exceptionnelle, cette pyramide l'est par ses dimensions (232 m de côté et 146 m de hauteur) et par ses aménagements intérieurs : pas moins de trois chambres, dont deux sont construites dans la masse de pierre, et, pour mener à la chambre du roi, une galerie longue de 47 m et haute de 8,50 m.
La pyramide de Képhren se trouve à 300 m au sud-ouest de la pyramide de Khéops, à un endroit où le plateau calcaire qui constitue le site de Guizeh s'élève de quelques mètres. Ainsi, bien qu'elle soit de dimensions légèrement inférieures à celle de Khéops (215 m de côté et 114 m de haut) paraît-elle plus élevée. Cette impression est renforcée par son angle de pente (52°20'), supérieur à celui de Khéops. Ce qui frappe à première vue est qu'elle a gardé une partie de son revêtement dans son quart supérieur. Ajoutons que, tout comme Khéops et les pyramides antérieures, elle était l'aboutissement d'un complexe funéraire comportant un temple bas (dont une grande partie a été conservée). Un temple haut (dont il reste quelques traces, suffisantes pour en reconstituer la disposition), les deux étant reliés par une "chaussée sacrée" dont subsiste la partie inférieure. Là s'arrêtent les ressemblances entre les deux complexes funéraires. L'intérieur de Képhren est, en effet, très différent de celui de Khéops. Et beaucoup moins «spectaculaire». Képhren comporte deux entrées, toutes deux situées dans sa partie nord.
La plus petite des trois pyramides est celle du pharaon Mykérinos, flanquée des trois pyramides dites "des reines". Elle occupe moins du quart de la surface recouverte par la Grande Pyramide. Chaque côté mesure environ 108 mètres à la base et la hauteur à la verticale est aujourd'hui de 62 mètres, soit 4 mètres de moins qu'à l'origine; la partie supérieure est revêtue de calcaire fin, mais les seize assises inférieures ont un parement de granite rouge qui n'a pas été entièrement ravalé. Il est possible que Mykérinos ait eu l'intention d'employer le granite partout, auquel cas le changement de matériau pourrait indiquer le stade atteint par les travaux à sa mort. Mais la combinaison du granite et du calcaire peut avoir été voulue et le parement non ravalé à la base constituer le seul indice d'une mort prématurée.
Le Sphinx est un monstre fabuleux qui a la forme d'un lion couché avec le visage du pharaon. Ainsi, le Sphinx de Gizeh mesure 20 mètres du sol à la tête et 57 mètres de la patte à la queue et son oreille mesure 1.40 mètres. Il représente le Roi Khéphren et veille sur les pyramides. Il a été directement taillé dans la masse calcaire. Aujourd'hui, le Sphinx est entouré de sable même si en 1925, un archéologue français, Emile Baraize le désensabla. Sa présence millénaire, sa masse importante, l'expression impénétrable de son visage symbolisent une puissance qui défie le temps.
On nous laisse à peine une demie-heure de libre pour le site. On se dépêchera de faire quelques photos au pied de Képhren, de tenter d'escaler quelques pierres pour des photos souvenirs mais nous seront vite interpelés par les policiers.
L'après midi, direction pour Menphis
Située à la limite de la Haute et de la Basse Egypte. Memphis fut l'une des villes les plus vastes et les plus peuplées d'Egypte. Elle fut le centre administratif, religieux et culturel de tout le pays, en même temps qu'une résidence royale Tout fut détruit ou emporté lors des siècles derniers pour construire les palais, mosquées, maisons et bâtiments publics du Caire Le sanctuaire principal était le Temple de Ptah, dans le voisinage duquel résidait le pharaon.
A l'époque de l'Ancien Empire (2700-2200 av J-C), alors que régnèrent les pharaons de la IIIe jusqu'à la VIe dynasties, Memphis connut un grand moment d'épanouissement avec un grand rayonnement de la vie politique et économique.
La position favorable de la ville, du point de vue stratégique, fit qu'elle resta toujours le plus important centre de garnison de l'Egypte, même lorsque les rois du Moyen Empire (2160-1552 av J -C.) et du Nouvel Empire (1552-945 av J -C ) transportèrent leur résidence, plus loin, vers le sud ou vers le nord.
Dès que l'on s'éloigne du Caire, mégalopole bruyante et trépidante, on retrouve l'Egypte des fellah (les paysans), l'Egypte des artisans, et celle de tous les petits métiers.
Hors des routes principales, peu de véhicules à moteur. Ici le temps semble s'être arrété. La vie s'écoule doucement, rythmée par l'alternance des saisons.
Une apparente douceur de vivre qui masque sans doute une grande pauvreté.
Les troncs de palmiers sont pratiquement les seules sources de bois, matériau rarissime dans ce pays.
De cette ancienne capitale, située à 24km au sud du Caire, il ne reste pas grand chose, les pierres des monuments ayant été réemployées pour les habitations voisines. On peut cependant y admirer un Sphinx en albâtre en très bon état, et sous un hangar, une statue colossale de Ramsès 2.
Le sphinx d'albâtre a été découvert en 1912. Son flanc droit posé plus d'un millénaire sur un sol humide, montre un état de désagrégation avancé. Daté du Nouvel Empire (1552-945 av J-C), on pense que le sphinx représente un roi de la XVIIIe dynastie, peut-être Aménophis II (1425-1401 av J-C ), mais son identification reste incertaine. Il a 8 mètres de long, 4,25 mètres de haut et pèse environ 80 tonnes. Il se trouvait vraisemblablement devant l'entrée sud du Temple de Ptah, le dieu de la ville.
Le Sphinx d'albâtre
Dans un hangar spécial (musée du colosse), repose, couchée, la statue communément appelée colosse de Ramsès.
C'est une puissante statue taillée dans un bloc de calcaire siliceux à grain fin représentant Ramsès II (1279-1213 av J -C) et qui devait certainement se dresser devant l'entrée du Temple de Ptah. La statue avait à l'origine une hauteur de 13,50 mètres, mais n'a aujourd'hui que de 10,30 mètres car le bas de ses jambes et la couronne [pschent ou couronne composite de Haute et de Basse Egypte) manquent en partie. Sur la poitrine et la ceinture, on voit les cartouches royaux d'intronisation et de naissance, on remarque également le poignard à deux têtes de faucon finement sculpté, glissé dans la ceinture.
Le colosse de Ramsès
Encore le grand Ramsès
Le site archéologique de Sakkarah
Sur près de 8km de longueur, il comprend plusieurs nécropoles et monuments funéraires, dont le plus remarquable est le complexe dur roi Djoser, rendu célèbre par sa pyramide à degrés (IIIe dynastie), conçue par Imhotep, vizir et architecte du roi. J'ai visité un mastaba, tombe des notables de l'ancien empire. Le mot "mastaba", d'origine arabe, désigne la banquette de boue séchée qui se trouve devant les maisons des paysans égyptiens.
Le soir, nous irons nous ballader dans les quartiers très populaires du Caire et nous uliserons le Métro qui est relativement propre comparé à certaines râmes de Paris.
Jour 8 - Le 12 mai
Temps superbe... Enfin !!!! je n'ai pas envie de rester avec les jeunes à bronzer devant la piscine et je prends la décision de retourner faire des photos des pyramides avec un ciel bleu... Je dirai plutôt un ciel blanc tellement la chaleur est étouffante.
Jour 9 - Retour sur Paris
Commentaires
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bien documenté. bravo. bon voyage.
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di donc tu voyage pa mal toi joré aimé i allé !
chouette voyage...si tu aimes les voyages je t'invite à voir mon blog de voyage chez http://zora.vefblog.net
bonne continuation.